Le Conte d’Hiver

de William Shakespeare

Lieu

Aux Anciennes Tanneries d’Amilly (Loiret), rue des Ponts
du 27 mai au 5 juillet 2009

du mercredi au samedi à 20h30 sauf le samedi 4 juillet à 15 h 
les dimanches 14, 21 28 juin et 5 juillet à 17 h

Direction Artistique : Michel PIERRE
Mise en scène : René ALBOLD 
Contrebasse et flûte : Claire DUTEURTRE 
Lumière : Laurent VERGNAUD
Régie : Fabien LEDUCQ 
Réalisation scénographique, plaquette et affiche : Alain DUFOURCQ
Conception et réalisation costumes : Myriam BERRY HOORNAERT 
Maquillages et coiffures : Béatrice BORKA 
Administration : Hélène JAGET

Distribution

Daniel Baillargeon
Catherine Bayle
Emmanuel Cassou
Fany Mary 
Michel Pierre 
Georges Salmon
Philippe Weissert
Eric Wolfer
Geneviève Yeuillaz

et
Jean Christophe Branger
Jacques Charpentier
Athéna Dupont
Catherine Kamblock
Michèle Ligneau
Patrick Louis

et en alternance les enfants
Valentin Bongibault et
Paul Depardieu

A propos de la pièce …

W. Shakespeare nous donne à voir une fable sur la jalousie, sur la destruction d’un homme conduit, sous l’emprise de la folie, à détruire ce qui l’entoure, ce qu’il a de plus cher et de plus précieux.
Léontès, roi de Sicile accueille chez lui son ami d’enfance, son presque frère Polixènes, le roi de Bohème. Au fil des jours, envahi par ce sentiment / poison de la jalousie il soupçonne Polyxènes d’avoir séduit sa femme, la Reine Hermione, au point d’être persuadé que l’enfant qu’elle porte, a été conçu avec Polyxènes.
S’abandonnant à sa folie, il ordonne de tuer Polyxènes, qui trouvera son salut dans la fuite. Il répudie sa femme et condamne sa fille qui vient de naître, à être abandonnée sur une île lointaine.
Apprenant la mort de la Reine Hermione en prison, le Roi Léontès sombre dans une immense douleur et ne pourra jamais se libérer de l’incommensurable remord qui le ronge.
Seize ans plus tard, au royaume de Bohème, on prépare la fête des fleurs, fête du renouveau. Une jeune bergère, Perdita, son amant Florizel se jurent fidélité et pour vivre cet amour sont obligés de fuir cette contrée et se retrouvent en Sicile.
Plus tard, on apprendra que Perdita n’est autre que l’enfant abandonnée seize ans plus tôt. Elle avait été sauvée et élevée par un berger…
Florizel n’est autre que le fils de Polixènes… La vie reprendra son cours. Hermione réapparaîtra aux yeux de Léontès sous les traits d’une statue étrangement vivante…
Et le roi Léontès de conclure qu’« il faut s’interroger sur le rôle qu’on a joué dans cet immense gouffre du temps… »

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