Ce Fou de Platonov

de Anton Tchekhov

du 6 au 31 juillet 2021 du mardi au samedi à 21h au Domaine de La Pailleterie à Amilly

Mise en scène et conception scénographique : Fabrice Pierre

Dramaturgie : Laurent Chalard
Lumière : Fabien Leducq
Direction Technique : Clément Bais-Pierre
Aide aménagement du lieu et supports communication : Ville d’Amilly – Communauté d’Agglomération de Montargis

Distribution

Clément Bais-Pierre
Jean Claude Baudoin
Sandy Boizard
Marceau Charton
Laurent Joly
Stéphane Kordylas
Fabien Leducq
Bertille Lyant
Fany Mary
Fabrice Pierre
Michel Pierre
Sophie Rodrigues
Damien Thébault
Maurice Thibaut

A propos de la pièce

En 1882 un jeune auteur de 20 ans, Anton Tchekhov, se présente au théâtre Maly de Moscou avec une pièce qu’il veut proposer à Mme Yermolova, une grande actrice qu’il admirait beaucoup. Econduit, Tchekhov remanie la pièce, la retouche, sans jamais parvenir à un résultat satisfaisant, ni même lui donner un titre. Toujours en chantier, jamais achevée, elle ne sera jamais éditée ni créée du vivant de l’auteur. Cette pièce, c’est Platonov.
Œuvre de jeunesse, elle recèle déjà toutes les thématiques chères à Tchekhov, mais elle dévoile aussi son écriture si particulière mêlant intelligence et bêtise, pathétique et grotesque, sans que nous ne sachions jamais s’il s’agit d’un drame ou d’un vaudeville …
Nous sommes ici chez Anna Petrovna qui a organisé une grande fête dans le jardin de sa propriété. La nuit, la musique, l’alcool … terrain propice à cette communauté pour se livrer aux confessions et aux aveux mais aussi aux excès et aux passions. Il y a là la famille, les amis, le banquier, le médecin … et Platonov, l’instituteur, « un homme que les femmes ne peuvent s’empêcher d’aimer ».
S’ensuit alors une multitude de scènes d’amour entremêlées…
A travers des scènes vives, drôles et exaltées, Tchekhov nous emmène dans un théâtre passionné et bouillonnant, derrière lequel se cachent nos lâchetés, nos résignations et notre difficulté à « être au monde ».
Un théâtre où l’humanité, le dérisoire et le désir de vivre se côtoient toujours.
Avec cette grande fresque sur la passion amoureuse, Tchekhov nous invite à nous retrouver et à nous regarder. Et en ces temps devenus anxiogènes, à revenir sur ce qui fait de nous des êtres humains, à ce qui nous constitue et nous aide à vivre : la possibilité d’amour …

Fabrice Pierre

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