La cantatrice chauve

d’Eugène Ionesco

du 14 juin au 16 juillet 2017
du mercredi au samedi à 20h30 et dimanche à 17h

L’ Entrepôt : 407 rue St Gabriel dans la zone industrielle d’AMILLY (à proximité du stade)

Mise en scène et conception scénographique : Fabrice Pierre
Dramaturgie : Laurent Chalard
Lumière : Fabien Leducq
Chargée de Communication : Brigitte Viaud
Aide réalisation scénographique : Ateliers municipaux Amilly

Distribution 
Jean Claude Baudoin
Michel Jurowicz
Fany Mary
David Migeot
Michel Pierre
Sophie Rodrigues.

 

A propos de la pièce

Intérieur bourgeois anglais, avec des fauteuils anglais. Soirée anglaise. Monsieur Smith, anglais, dans son fauteuil anglais, lit un journal anglais. A côté de lui, dans un autre fauteuil anglais, est assise Madame Smith, anglaise. Un long moment de silence anglais. La pendule anglaise frappe 17 coups anglais. » Dès la première indication scénique, Ionesco propose un univers drôle, iconoclaste et insolite. Monsieur et Madame Smith et leurs amis, les Martin nous entrainent dans une sarabande de jeux de mots et d’expressions saugrenues et décalées, toutes plus drôles les unes que les autres, vivant à un rythme effréné, des situations absurdes qui con nent parfois au surréalisme et au fantastique. Ici pas de scénario, pas de début /développement/dénouement, mais une suite de dialogues où le langage n’est plus qu’une coque vide dénuée de sens, et qui raconte la solitude des êtres qui ne savent plus communiquer ni entre eux, ni au sein de la société qui les entoure, des êtres dont la parole s’est vidée de son contenu, dans une sorte d’effondrement du réel, et qui sont restés gés dans un monde qui n’existe plus. A l’instar de Beckett, Jarry ou Queneau, inventeurs comme lui du « théâtre de l’absurde », Ionesco utilise le grotesque et la drôlerie comme vecteurs d’une ré exion plus profonde … Dans un monde qui vacille, où les valeurs sont bouleversées, où la capacité de « penser par soi-même » se tarit et où le langage lui-même est en crise, l’humour et le « non-sense » ne sont-ils pas tout ce qui nous reste ?

Fabrice Pierre

Après une formation à la Comédie de Saint-Etienne, il travaille à Lyon et joue Marivaux, Musset, Brecht, Molière, Shakespeare, Courteline, Hugo…
Il part ensuite deux ans au Canada avec la Compagnie Trans-théâtre à Montréal.
Après son retour à Paris, il travaille avec Anne Alvaro, Fred Cacheux, Paulo Correia, Guillaume Delaveau, Nicolas Liautard, Paul Desvaux…

Au cinéma, il tourne sous la direction de Jean Becker, Jean Pierre Denis, Fabrice Cazeneuve…

Il met en scène « Le fusil de chasse » d’Y. Inoué au théâtre de l’Arcal à Paris, puis «Yvonne, princesse de Bourgogne » de W. Gombrowicz, « Le jour se lève, Léopold ! » de S. Valletti, « Le Procès de Jeanne d’Arc » de B. Brecht, « Romulus le Grand » de F. Dürrenmatt,  « Hot House » et « Un pour la route » de H. Pinter dans des anciennes tanneries, Robin des Bois dans le domaine de la Pailleterie d’Amilly, et en 2016, Casimir et Caroline, sous un chapiteau.

 

 

 

 

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